« Celui qui n’évolue pas disparaît ». Charles Darwin
Le digital, une révolution plus importante que l’imprimerie et la révolution industrielle :
Après l’invention de l’imprimerie, les copistes ont presque tous disparu et comme le souligne le Président de Publicis, «nous risquons tous de nous faire ubériser».
En quatre ans, la start-up Airbnb propose, dans 200 pays, plus de chambres à louer chaque jour que le groupe Hilton dont le patrimoine fut construit en plus de cent ans.
Une vraie rupture dans les usages, les business models, mais également dans les règles de marché est en train de se créer. Les consommateurs sont d’ailleurs les premiers à incarner un changement de comportement, accompagné par une digitalisation en masse.
Les entreprises ont été bousculées par le digital et le multicanal ces dernières années. Plus de 2 français sur 3 se connectent tous les jours au web, et multiplient de nouvelles expériences d’achats.
Les compagnies intègrent à vive allure les nouveaux outils numériques et recrutent des talents pour de nouveaux métiers. Le marketing digital et l’informatique sont tout particulièrement concernés. Mais le rythme va encore s’accélérer, car tous les métiers sont impactés par cette nouvelle ère.
L’explosion des métiers numériques :
Qu’elles fassent partie du secteur du numérique ou non, les entreprises recrutent massivement dans les domaines du marketing digital et de l’informatique. Les métiers les plus recherchés sont :
- L’expert en cyber sécurité : Il joue un rôle stratégique dans la course à la digitalisation. Il protège la partie informatique de l’entreprise, traite les menaces et effectue une veille des nouvelles technologies et réglementations digitales.
- Le web evangelist : c’est le développeur communicant chargé de porter «la bonne nouvelle» d’une marque. Il collabore à la fois avec les équipes commerciales, marketing, et les annonceurs.
- Le traffic manager, qui optimise les leviers d’acquisition de trafic web pour générer du trafic et du chiffre d’affaires.
- D’autres métiers stratégiques sont parfois mêmes décomposés. C’est le cas du métier de data scientist, souvent divisé en trois métiers : le data miner (récolte et analyse les données), le data analyst (administre et crée les bases de données) et le data scientist (interprète les données).
- Le designer web joue également un rôle primordial. Il est souvent scindé en deux métiers : le designer UI (qui conçoit l’interface utilisateur) et le designer UX (qui crée le design de l’expérience utilisateur pour introduire le storytelling et susciter les émotions des internautes, afin de déclencher les achats).
Le digital a également propulsé de nouveaux métiers tels que le community manager, le digital brand manager, le data analyst, l’intégrateur web, le data protection officer, etc etc…
Les métiers traditionnels également transformés :
Grâce aux nouvelles technologies, toutes les opérations de bases sont automatisées. Une approche transversale est mise en place, les métiers bien définis par activité sont révolus.
Par exemple, au sein du secteur bancaire, le digital a entraîné indirectement une baisse de la fréquentation en agence car il a permis la gestion en ligne des comptes clients.
Les opérations de base du guichet sont automatisées, ce qui entraîne une nouvelle approche du métier de conseiller bancaire. Celui-ci doit désormais accompagner ses clients dans un parcours de vie et proposer une expérience omni-canal. Il doit donc posséder des compétences clés liées à la maîtrise des technologies, avoir une connaissance étendue des offres de la banque et des différents profils de ses clients.
Le digital bouleverse donc les relations des différents secteurs d’activité avec leurs clients. Bien qu’il soit plus présent dans certains domaines, tôt ou tard tous les secteurs d’activités seront, car il permet le déploiement rapide des nouvelles technologies.
Et ce n’est que le début : une étude de Dell et de l’institut pour le futur prévoit que 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore. La mutation actuelle des métiers va encore s’accélérer.
Ci joint l’étude en question
Pour qu’une entreprise puisse survivre, elle doit impérativement intégrer les nouvelles technologies et les outils digitaux. L’enjeu principal du salarié est de se former pour s’adapter aux évolutions de son métier et conserver son employabilité.
Les services RH vont faire monter en compétences les ressources internes sur les compétences transversales utiles à leurs organisations, afin de pallier aux manque de compétences rares.
Dans cette nouvelle ère du digital, les ressources humaines jouent rôle majeur : convaincre la direction de mettre en œuvre des parcours de compétences, et les salariés de la nécessité de se former au socle des compétences transversales.
Chez M COM par exemple nous avons digitalisé nos outils RH, ainsi que la gestion de la relation client via un CRM bien connu, car être à la pointe de la digitalisation, c’est notre métier.
Si vous aussi vous souhaitez digitaliser vos compétences, vos outils, et rendre votre savoir faire visible sur internet, contactez nous pour avoir quelques conseils.
Nous vous accompagnons avec plaisir dans votre stratégie digitale et multicanal tout en gardant l’essentiel : l’humain.